Inutile de présenter ici la "Monaco". Tout le monde connaît ce chrono carré signé Tag Heuer, aux angles vifs. Pour son quarantième anniversaire, la marque a lancé une réédition du modèle original en série limitée et amélioré la version historique en y intégrant le Calibre 12. Dernier cadeau de 40 ans : la naissance de la Monaco LS Chronograph qui fait entrer l'icône dans le 21e siècle sans renier sa filiation.
Mouvement chronographe, esthétique avant-gardiste, territoire d'expression axé sur l'univers automobile... la nouvelle Tag Heuer Monaco LS Chronograph Calibre 12 ne ressemble à rien d'autre. Enfin, si. Elle a tout de la Monaco sans pourtant lui ressembler réellement. "Cette montre bouscule les idées reçues et se joue des conventions : elle est d'ailleurs", note ainsi Jean-Christophe Babin, le patron de la marque qui donne ainsi un second souffle - pour ne pas dire un troisième - à cette pièce si particulière et pourtant si emblématique des codes esthétiques de Tag Heuer.
Ici, tout n'est que futurisme. Exemple : le mouvement avec un calibre de base Dubois Depraz permettant une lecture linéaire de la seconde courante, indiquée dans un guichet de date horizontal disposé à 3 heures. De face, côté cadran, on sent immédiatement un lien de parenté avec la Monaco 360 Concept Chronograph. "Les ponts polis, les index luminescents en applique, les compteurs du chronographe et la fenêtre anglée de la date se donnent la réplique dans une partition noire et volontairement technique, explique-t-on chez Tag Heuer. Quant à la boîte, étanche à 100 m, elle impose ses 40.5 mm d'acier poli ou brossé comme une évidence, grâce à une ergonomie favorisée par une glace saphir bombée et biseautée."
Petite coquetterie : si le bracelet en alligator noir est doté d'une boucle déployante de facture classique, le modèle en acier est vendu avec un dispositif micrométrique très astucieux permettant de régler très précisément la taille du bracelet. "Nous voulions projeter cette pièce iconique dans le futur, répète Jean-Christophe Babin, le PDG de Tag Heuer. La Monaco originelle des années 70 ressemblait à une Ferrari vintage. La Monaco LS ressemble davantage à une Ferrari contemporaine avec des formes plus modernes et une silhouette à la fois anguleuse et séduisante." Certaines montres doivent être portées pour être comprises. Pour vous faire une idée de la "belle", une seule solution : allez l'essayer en boutique. Vous ne serez pas déçu.